L’armée sombre des nuages
Conquiert ma verte prairie
On y sent presque le charbon
Sur nos têtes dénudées
En insoumis, les vents grondent de pair
Au pas chassé des formes sombres.
L’imposante posture de souffle
Semble manger la terre des hommes
Ma ville n’est plus qu’ombres
Écrasée par la noirceur
L’eau des cieux s’assemble tout bas
Sous la grand-voile gris
Déchirée par les flèches des nues
L’armée galope comme l’alezan
Ouvrant sa garde aux torrents
Piquer le sol de lances humides
[/url][/img]
----------------
sylvianni