Petit oiseau sans défense,
Petit oiseau si fragile,
Pourtant si résistant.
Toi qui a passé le plus clair de ton temps,
A traverser les mers et océans
Pour trouver un peu plus de chaleur.
Le soleil
Réchauffe tes plumes
Ton voyage de migration
Se termine
Tu dois encore faire, pourtant
Ton nid, dans lequel naitront tes petits.
Après seulement,
Tu pourras te reposer.
Mais bien vite
Les bequetés se succéderont
Jusqu’à ce que tes oisillons
Se débrouillent tout seul.
Avant la fin d’automne
N’oublie pas, petit oiseau.
Le soleil ne reste jamais en place
Que déjà, il te faudra repartir
Salut pour moi, l’Afrique
Pays où je ne suis jamais allée.
Mais tu m’abandonnes déjà sur la jetée.
Adieu petit oiseau
Là, s’achève mon chemin,
Je ne peux te suivre
Car je ne sais pas voler.
Adieu petit oiseau.
A l'année prochaine.

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«La poésie est cette musique que tout homme porte en soi.»