Je faisais la libre pensée
La poésie qui détaillera
Les choses les plus belles,
Celles que souffle la folie.

Ah ! Insensé qui croit
Que ce sont les fantasmes
D'un petit vieux ramoli.

Je me retiens d'anticiper
Sur ce fameux poème
Que j'écrirais plus tard.

Mon scrupule m'enfermait à présent
dans un vague dilemme
Vous parler en ma langue vernaculaire
Ou jaspiner le jar.

Il y a un art de marcher,
Un art de respirer,
Il y a même un art
De ne pas détester
des idées bizarres.

Je m'excitais peu
Je domptais mes passions ferme.
Une nature que la volonté à peu de part.
Il n'y a pas de récompense à la clé.
Mais qui apprecie la poésie,
Avec plus de force,
Apprend, s' il le faut, à se renouveler.

Un raffinement d'expressions, rien de tel.
Certaines subtilités, taillées en brillant,
Accusent le sujet dans ses éléments essentiels.

L'espèce de mots choisis
S' assignaient pour but par là
Éveiller les voluptés
Que les faveurs de la parnasse
Portait dormante en elle.

Les équipées jusqu'à la double colline
Sont encore belles.