Peut être a t-elle rêvé pendant la nuit cette tornade
Cette procession lente vers le cimetière
Et ce de début de l’été où la mer sera éternelle

Elle ne serai avouer la rotondité de la terre
Ni attraper le souffle du vent au souvenir de la lune du matin
Pourtant dans l’isolement des grandes villes
Un relancement de désespoir se mesure à la minute
Comme si tout allait devenir simple au gré des rêves

Les minutes sont comptées ou s’amoncellent
Tournent autour des discrétions violentes
Mais le temps attendra
Que le sable remplise la clepsydre
Au moment de sentir les chrysanthèmes

Lorsqu’elle sera au bout du monde
Là tout près de la lame de fond qui roule sur le rivage
Elle se souviendra des fleurs et de leurs embruns
Comme la circularité du désir
Là où l’existence se fait être //