Elle se réfléchie dans l’eau de ses yeux
Qui laisse choir une larme
Ruiresselant le long des joues
A laquelle il s’abreuve
Absorber cette eau de cristal
Qui lui rappelle le souvenir d’autres larmes
Plus joyeuse et moins salées
Lorsque ils pleuraient de joie
Dans le silence tu restas muette
Les mots qu’il aimait lui apparue comme un voile doré
Mais les mots sont désormais frappés de mutité
Il n’y rien à dire devant la cueillette de larmes
Que de dire le silence
Compris à demi mot
Ses lèvres blêmes dansent
Sous le poids de son existence
Les paupières à demi closes
Disent ce qu’on saurait le dire
Elle part en voyage dans un ailleurs
Connus des seuls agonisants //