A L’ONDE L’EAU

Moi, mes cieux étoilés
C’est dans l’onde profonde
Que je vais les chercher
Là où les laminaires
Bâtissent cathédrales
Habitées par les loutres
Gardées de sombres frères
Lueurs fugaces et belles
En mouvances spectrales
Lancées par le soleil

Monté sur raie manta
Hippocampe amphibie
Des coraux porcelaine
Prairies, posidonies
Varech et laminaires
Je hante les forets
Où dorment les sirènes
Chevauchée onirique
Au seul gré des courants
Chaos, falaises abruptes
Les ballets pélagiques
Au sein de bancs d’argent
C’est l’appel des abysses
Celui du firmament
Scylla ou bien Charybde

Mille cieux sous les mers
Nautile est mon vaisseau
Capitaine aux yeux verts
On m’appelle Némo

Parceval