Quels vents l'attisent et mettent l'aube à ce dôme
Quand tout noyé d'obscur,son ciel épars relie l'atome
Quand le coeur bateau ivre abandonné perd le nord
Quand tout mort,sans verdure et l'ancre sans aucun port


Quels vents l'attisent et natif soit il d'un peu
Quand lourde est sa larme quand l'âme a des bleus
Tout comme la vague on dirait que dieu la pousse
comme pour dire la vie est une rose qui repousse


Quels vents l'attisent et l'élèvent aux verdis monts
Quand tout des Hommes a chuté du haut de leurs âmes
Quand le mal a tout pris même l'espoir d'un enfant
Quand nos mères gémissent de douleurs qui les tannent


Quels vents l'attisent à vous voir sauver la flamme
Chaque jour adobe à l'autre ajouté,homme ou femme
L'on érige une demeure d'où l'on admire une lune
Depuis le ciel du coeur sans souffrance aucune


Quels vents crois tu Elise ont fait que sans périr
Le coeur même sans sourire ne cesse d'Aimer et chérir
Tous le disent,l'Amour est un ichor qui fait souffrir
Mais éternels ces vents qui l'attisent en font mire

Qu'ainsi dolente vous promenez l'ombre noirâtre
Qui leste l'âme et prive d'étoiles votre astre
N'en fait guère du soleil une étoile qui fuie l'aube
Et ce feu que ces vents attisent sauva hier Jacob

Que sous voûte naisse verdure,accrochez aube à votre âme!
Et laissez que vogue au gré du flot et qu'il rame!
ce flux d'espoir et vous ramène tout comme l'étoile
Quand la nuit enterre le jour et remet son châle.