Plume d'or Inscrit le: 6/7/2018 De: Envois: 950 |
Quatorze juillet Quatorze juillet
Je me souviens si bien de ce baiser volé A l'ombre du platane, un matin de juillet ; C'était la fête en France et le peuple joyeux Oubliait ses soucis, il était bienheureux.
Aussitôt, à genoux, je me fis pardonner Cette déclaration, qui m'avait échappé ; Tu avais ri, joyeuse, et amusée plutôt De ce geste audacieux, vite ôté ton manteau.
Les soldats défilaient, non loin de notre allée, Je nous entraînai vite en un lieu plus discret ; Nous n'étions plus qu'un coeur et une âme insouciante, Nous fûmes bientôt loin de la foule bruyante.
Tu le sais bien, amour, ce qui suivit ensuite, Je t'épousai bientôt, et sans aucun mérite ; Car tu avais vingt ans, tu étais si jolie, En ces années Beatles, et tu l'es aujourd'hui.
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