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Abeillus Abeillus.
Aujourd’hui en écueil. Ma vie accomplit un rituel très ancien, Colonie d’ouvrières en vol au vent, en pure harmonie, Un boléro symphonique de Ravel sur champs Velvétien, Ma robe au divers velours ne vit, de jours de cérémonie.
Mes ailes caressent le temps et s’en retournent à l’essaim, Là où votre reine fertile, protectrice du bienfait de l’homme, Cette créature dispose de nous, à notre insu, en assassin, Faut-il en arriver là ! Mourir épinglée en cadre au muséum ?
On distrait vos réjouissances, en pique assiette où frappe la main, Surplomber l’atmosphère de sulfate, l’humanité au goût du crime, Les fleurs oublient la terre, Ô pâquerettes déracinées par l’humain, Cette vie nous lie, entre destin, ensemble pour l’enfant sans millésime.
Souhaitez notre coexistence, je meurs sans butiner le pollen en ornement, Celui qui en matière première, l’apiculteur fait le pot de miel, le sucre, Bienfaitrice dans ce ciel, je veux saigner dans vos veines, en raccordement, Les saisons égarent le chemin, séjournez-vous pour la passion du lucre ?
Forestine...
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