Je mourai un jour sans avoir eu le temps
De penser et réaliser que j'ai déjà 61 ans
La vie,l'éphémère est cet espoir qui s'en va
Dans les bourrasques de l'oubli ici bas
Les primevères ne veulent que fleurir la nuit
Une seule étoile dans le ciel file sans bruit
Dans le silence,la douleur des âmes meurtries
Ainsi va la vie avec ses peines et ses envies
Je reste là perdu dans cet horizon lointain
Songeant à son espace sans bornes ni fin
Errant au gré du temps qui passe et repasse
Dans l'espoir qu'un jour toute douleur s'efface