Il faut bien que je vous dise
Qu’au vu de mes analyses
Le sang coulant dans mes veines
D’un poète, n’a pas l’ADN…

Je ne suis donc pas de la graine,
D’un Baudelaire ou d’un Verlaine
C’est dommage, mais pas une excuse
Pour soudain, bâillonner ma muse !

Je ne trouve aucun prétexte
Pour ne pas poster mes textes,
Ils seront lus et parfois commentés
Mesdames, Messieurs, à votre gré…

Ce sont des présents désintéressés
Qui n’attendent pas d’être légitimés,
De simples assemblages de paroles
Venant d'un gratte-papier bénévole…

Ils sont éphémères mes écrits,
Comme le sont les amis et la vie,
Ils vivront un instant sur la toile
Tel un vent gonflant une voile,

Puis, disparaitront en fin de page rose
En toute discrétion, sans apothéose,
Pour réapparaître peut-être un soir
Du plus profond de vos mémoires !