En mon ultime et dernier soupir
Dans mon océan intérieur troublé
Tu sentiras la vague frondeuse venir
Ecrire sur tes falaises dénudées

A mon ultime et dernier regard
Avec dans mes yeux une flamme affrétée
J’allume pour ton navire un phare dans le brouillard
Sur l’océan aux flots tourmentés

Dans le crépuscule à la dernière ferveur du jour
Quand mes pensées migratrices survoleront ton île
Pleuvront mes dernières ondes rouges d’amour
Emmitouflant les lumières d’un soleil mort sur ton asile

Entre tes mains à mon dernier pèlerinage
Je te laisse une rose bleue comme souvenir
Avec dans la corolle un miraculeux breuvage
Liqueur envoutante de mes délires

rivedusoleil
17/2/2018

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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda

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