Plume de platine Inscrit le: 9/5/2017 De: Envois: 3024 |
Temps morne. Si la vigne à pleuré le printemps, Les sombres adagios, au milieu des symphonies, Je compte pleurer tant, avant longtemps, Le temps de rompre avec les malheureux Temps bénis.
Je ne voulais pas rire. Je ne sais plus où dans mon coeur J'ai posé ma tristesse.
Mal et malheur sont à mes fasses. Je ne voudrais point me réjouir.
La mort de ma freesia Et la perte de mon brave chien M'obnubilent, cruellement, sans cesse.
Feu mon freesia ne m'a jamais vu pleurer. Devant mon chien, je n'ai jamais pleuré.
Autrefois, c'était une autre histoire. Il me soulageait regarder mon freesia.
D'un attachement, d'une constance En moi à mon insu, Mes yeux faisaient subpresticement razzia, Pendant qu'il se fardait les joues Et les lèvres de toute part.
Mon chien, mon vieux compagnon Remuait gentillement la queue, Quand me tenaillaient mes inavoués déboires.
Je me dis triste. Depuis quelques temps toute la joie je l'évite. Ce n'est pas une première Dans la vallée des larmes Qu'ils nous tiennent les agréements de vivre en charme, Quand on souffre et la peine résiste à notre volonté.
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