Grappes d’épis sont tes mots d’or
sur la colline printanière;
Coiffe de fleurs aux corolles de l’aurore
où butinent les nuées de mes pensées
migratrices
En halte sur l’arbre de l’amour solitaire
sur le chemin des cicatrices.

Dans les bourgeons juvéniles,
jaillis des rameaux aux vieilles écailles
coule une suave sève fertile ;
Liqueur aux vertus rédemptrices
de la source ô des caprices.

Fontaine des nectars moelleux,
fermentés dans le cœur d’un rêve vermeil ;
Tes mots s’enrobent d’un pur soleil
enivrent mes sens d’un éternel éveil;

Où je lis dans les fibres de ton ciel
les lignes salvatrices
dans mon exil intérieur ;

Dans les nuages de mon cœur
tes mots défrichent la route prodige pour mes étoiles;
Ô muse idole ma bienfaitrice !


rivedusoleil
30/3/2018

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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda

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