Plume de platine Inscrit le: 12/8/2012 De: 49130 Les Ponts de Cé (Anjou) Envois: 6412 |
Je sais que là tu m’attendras (A Majanine) Pour elle les hommes étaient comme les fleurs, Ils s’épanouissent, ils fanent, un jour ils meurent. Pour elle il n’y avait que néant Dans l‘immense paradis blanc.
Ceux qui croient tracent sur le chêne Un modeste signe de croix, Mais les mécréants ça les gênent, Sur la tombe ils posent deux doigts.
Se reverront-ils tous les amants, Dans l’immense paradis blanc ? Ne restera-t-il que néant De leurs étreintes et leurs serments ?
Ou faut-il que la graine meure, Pour que les bleuets refleurissent, Dans les champs de blé qui frémissent, Sous les pas joyeux du semeur ?
Je sais que nous aurons le temps De nous aimer tout à loisir, Sans jamais redouter le pire De tous les outrages du Temps.
Nous étions partis pour rester, Il faut se faire une raison : Elle n’est ici l’éternité, Un jour nous quittons la maison.
Mais au-delà de l’horizon, Je sais que toi tu m’attendras, Cent fois tu m’ouvriras les bras : C’est mon intime conviction.
Dumnac
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