Ils sont les stigmates du passé, jetant dans leurs gouffres puérils,
Les Sanglots sillonnant la vie, laissant la place a de terribles blessures.
Appartenant a ses Orageux secrets, enfouis dans ses plaies profondes,
Tant de soupirs les transformant en un écho de complaintes stériles.
À travers ses écrans clos, où les larmes cristallines jaillissent,
Et transforment ses îlots perdus en mer, en piteuse charmille,
Ou se confondent tant de douceur, de tapis de fleurs en aiguilles,
S’atténuant au passage de strophes avec ses vers qui faiblissent.
Frissons amers, hume la senteur à travers ses tristes confidences,
Mêlant les soirs sombres, de ses clairs aux nuits de notre sevrage,
Des tourments de leurs écumes, qui de l’obscur se jettent, déversent
Sans vergogne leurs festins de lois, la soif du plaisir de leurs vengeances.
On peut dominer dans certains cas l’abondance de leurs outrages,
En riant aussi fort, et en faisant fie de tant de détresse qu’ils génèrent,
Parfois, ce goût d’amertume qu’ils te laissent, la récolte du raisin de la colère,
Attisant, n’apaisant surtout pas l’influence de la portée de leurs ombrages.
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