Rêve d'éden . . .

Dans un souffle puissant, tu entres dans ma vie.
Ai-je été dans la tienne en mon âme asservie ?
Ouvre-moi un passage en des lueurs de mots
Qui tracent dans le ciel le chant de tous nos maux.

Perçant nos nuages, je dessine mon corps
A travers tes veines aux flots d'aurore d'or
Où je me suis noyé aux mers bleues de ton être
Vers des rouleaux d'écume aux vagues qui vont naître.

J'ai cherché leur souffle dans mes soirs peuplés d'ombre
En orage de voix là-bas dans la pénombre
Quand s'enflamme leur cri en violence d'oubli,
Hurle mon âme nue à l'Amour qui s'enfuit.