Je croise ses Êtres d'ombre virtuelle a tout instant,
Se déroule ainsi ce film de leurs vies en noir et blanc,
Une époque, on nommait ses films, sans paroles, muets,
C'est la détresse de ses ombres, ses corps D’âme évidée.

Pauvres petits Êtres, ils marchent tête baissée, leurs regards
rivés sur leurs écrans, humanité d'ombres, les yeux hagards,
Sans émotions, pas d'auras, se dégageant de leurs corps blafards,
Des personnes forcenées, vivant en prison dans leurs placards

Leurs contacts ne sont que faciles, connectés avec l'immensité,
Touchés tactiles, futiles, ils ont ainsi développé, ce sens caresses,
Orifice d'ouverture d'esprit déséquilibré remplis de froid d'hivers
Comme impacts, il tourne leurs vies en virtuel en faits, divers.

Plus de GPS humain pour se diriger, plus d'entraide, plus d'existence,
Seul compte la puissance de cette intelligence artificielle, dépendances,
Progrès, évolution, notre siècle pour des siècles, leurs futures mémoires
Ils l'emmagasinent sur leurs cartes, vivent leurs souvenirs sans les voir.

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