En regardant ce monde
Où le désintéressement et la tempérance
Sont si malaisés à rencontrer.

En regardant tout le monde
Se passer des fantaisies,

Ma muse ne se sent pas de délire
Puis la plume se laisse écrire.
Doutant de parvenir à bien dire.

De par les arrêts
De la normal et de l'ordinaire
De la première idée lettrée
J'estimais refaire le monde.

Les raisons motivantes mais sans gaieté.
Le code la morale, le code du goût
Sombrent avec lenteur [...] avec majesté.

L'impression est celle de la nostalgie
De quelque chose perdue.
Ils alléchent des délices illicites.
Ils tentent des joies indues.
Il fait si noir si noir
dans les avenues de la retenue
Qu'on ne s'y trouve pas.

Comment qu'il cause ? Vont ils chuchoter.
Comment faire ? Comment dire ?
Le mot est la chair de cette interrogation.
Et le laisser-aller à l'art de plaire.

Que faire pour dégoûter du plaisir des fêtards ?
Y a-t-il un moyen de faire détester
Les congés de maladie aux flemmards ?
Y a-t-il un moyen d'instruire de ses vannes
Des crétins et des connards.
Y a-t-il un moyen de ne pas écouter les roublards.

La ménagerie infâme des vices
Ne marquait pas le pas.
Je fais fi des commentaires
Des critiqueurs qui déconnaient.