Le spectre indélébile,
Je descends l’ombre perverse de ma vie
Aux moites rêves errants et séquestrés.
Je promène mon Âme perdue ainsi
Face au Miroir invisible de l’oubli.
Je, tu, il, nous sommes l’assassin tué.
Le Miroir de nos Âmes hirsutes blanchies
Aux chemins verticaux de tous nos Songes,
Parcours la bêtise de l’inutile
A la lueur de ce spectre indélébile
Aux morbides esquisses qui nous rongent.
Nuages perdus flottant dans les Souvenirs
A la vision brumeuse des rebelles,
Cette recherche de la lueur transpire
Afin de réveiller l’Amour de la Belle…
Basile Béranger Chaleil
Le 24 juin 2017
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Basile Béranger Chaleil