Les vagues,



Parmi les méandres de mes ombres
Au milieu des vagues de mes torpeurs
Je m'étale dans les boues de mon cœur
Pour éviter que je ne m'encombre.

Fuir l'inconnu que je connais trop
Pour exorciser mon inquiétude
Me cacher devant les habitudes
Qui abâtardi mon alter égo.

Devant la grisaille du cœur ému
J'abandonne à me laisser mourir
Pour continuer la vie et partir
Sans regrets amers des rêves perdus.

Mon âme errante persiste animée
A vivre les cœurs adoucis, perdus.
Je vais, je viens anéanti, fourbu
Revivre enfin tous mes destins croisés.

Terrifiantes insomnies de mon cœur
Qui me baladent dans mes nuits
Je rêve sans arrêt ce que je fuis
Pour parvenir enfin à ce bonheur.


Basile Béranger Chaleil


Mardi 06 février 2007

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Basile Béranger Chaleil