Je l'ai suivie, longtemps, perdue comme une enfant,
La chanson inconnue d'un été insouciant,
Anonyme, éphémère, elle semble disparue,
Au hasard de ces rues, je ne l'ai pas reconnue.

Longtemps après, longtemps après, je ne peux pas l'oublier,
La chanson inconnue de ce soir de juillet,
Me hante doucement de paroles nostalgiques,
Dessine à l'horizon un paysage onirique.

Elle m'avait quittée, il y a combien d'années ?
La chanson inconnue dans mon cœur restée,
Me crée un souvenir, intime, personnel,
D'une voix murmurant une musique éternelle.

Comme passent les jours, et je l'ai toujours !
La chanson inconnue qui me parlait d'amour,
Qui m'enlaça, me berça, puis doucement partit,
Et me laissa pour nom sa seule mélodie !

Longtemps après, longtemps après, je ne peux l'oublier,
La chanson inconnue que la mer fredonnait,
Je la chanterai, sans cesse, espérant rencontrer,
L'inconnu dont la voix m'a marquée à jamais.

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"Le souvenir est un poète, n'en fais pas un historien"
P.Geraldy
"Do not go gentle into that good night. Rage, rage against the dying of the light"
D.Thomas