Dans les rivières des nuits fabuleuses
Quand le ciel s’inonde de rêves
Tu fais couler tes larmes fugueuses
Et arroses mon champ de pensées voyageuses
Que d’étoiles dans mon ciel éteintes
Dans les grandes soirées de mes errances
Lorsque sur mes chemins s’écoulent tes lueurs saintes
En fleuve dans le noir de mes déchéances
Sur les guérites de mes bohèmes
Tu as fixé des pans de rouge horizon
Cette couleur tu sais que je l’aime
C’est l’emblème de nos passions
Que dire des pages Ă©crites
Avec l’encre des illusions
Ces lettres que le coeur dicte
Voyagent avec la houle sur l’océan
Dis-moi juste où trouverai-je dans l’univers une trêve
Pour vider ma mer de mes lamentations
Peux-tu être un vent tempétueux qui se lève
Et m’alléger du poids de mon éveil ardent
Je ne sais pas si tu Ă©coutes
L’écho de la déchirure de l’horizon
C’est là où ma larme rougeâtre s’égoutte
Dans le brasier de ton soleil levant
rivedusoleil
20/1/2017
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
RĂ©sidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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