L’expir arrive après l’inspir,
Le souffle même de la vie,
On le sent, dès que l’on respire,
De prendre l’air, il donne envie.

Écrire pour ne pas mourir*,
Sauver ses rêves de l’oubli,
Est-ce sagesse ou bien délire?
La poésie tout embellit.
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On écrit pour tenter de dire,
Ce qu’avant, nul autre n’a dit,
Même si de tout, l’on a ouï dire,
Ici-bas rien n’est inédit.

Mais c’est aussi pour le plaisir,
Pour l’humour et la comédie,
Car le rire ragaillardit,
Et il nous permet de séduire.

Il faut bien suivre son désir,
Ne pas céder à la tristesse,
Lorsque nous manque la tendresse,
Et que s’assombrit l’avenir.

Pour ne s’enfoncer dans la nuit,
Disparaître dans le brouillard,
Ou se jeter au fond d’un puits,
Rester fidèle à l’écritoire.

Dumnac
Titre d’une chanson d’Anne Sylvestre





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