Quelques vers... et on s'en va
Quelques vers... et on s'en va
N'ai plus les yeux
Ne peux qu'écrire
Je me fais vieux
Le dis sans rire
Alors cette nuit près des dieux
J'ai eu l'envie de vous les dire
Ces vers d'aveugle un peu boiteux
Pour du repos, pour un soupir
Où sont les cieux
Où me blottir
Un coin mousseux
Où l'on respire ?
Tant j'aimerais finir à deux
Ne suis pas pressé de partir
Retrouver les jours d'être heureux
Mais la faux sait où se tapir
J'envoie mes vœux
Vos mots m'inspirent
Mais dans ce feu
Ne peux les lire
Mais j'arrive encore à écrire... ça par exemple :
Turlututu (Sonnet en hexasyllabes, ce qui n'existait pas encore)
Je ne me souviens plus
J'ai dû l'écrire hier
Ou peut-être avant-hier
Ce truc chapeau pointu
C'était turlututu
Sans doute aussi la bière
Non je n'en suis pas fier
Je sais, je suis foutu
Croire que des amis
Et surtout des amies
Me prêteront main forte ?
Comptez-vous, dites-moi
Car l'issue, croyez-moi
C'est la petite porte
(Le « chapeau pointu », c'est emprunté à une amie poétesse, mais je ne sais plus laquelle. Si tu te reconnais, s'il te plaît, fais-toi connaître, que je te remercie et t'envoie encore des bisous, plein de bisous...)
Mais j'ai encore envie d'écrire (Un poème comme tant d'autres)
Encore envie
De fleurs, de jardins, de parcs
De soleil, de ciel, de lumière
Et surtout d'aimer une femme
Toujours envie
Jouer l'harmonica du cœur
Pour les éteindre les douleurs
Et la laisser survivre, l'âme
Mais mieux, l'envie
De t'écouter, toi mon amie
Toi qui connais un peu ma vie
Redis-le moi, c'est quoi demain ?
Le début de l'amour sans fin ?
Bruno (© Jeudi 29 décembre, l'avant dernier jour d'une année qui avait bien commencé mais qui ne finit pas bien)
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J'aime la poésie qui me parle et qui chante
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