Sur la colline des brumes dépeintes
Une brise décoiffe ta chevelure dans la matinée
Autour de ta tête de mes pensées ceinte
Brillent des étincelles d’un feu dans l’esprit couvé

Sur les flancs aux lumières rosées
Que distille un cœur rouge de soleil
Mon âme voltigeant dans une averse posée
T’habille d’une robe d’arc en ciel

Eternel printemps royaume floral
En ton visage éclosent des fleurs étoilées
Oasis aux sources débordantes d’idéal
En tes larmes de l’amour éthérées

Il pleut sur ta peau d'écarlates rosées
Liquéfiées dans le brasier de l’aurore
Gouttes aux sentiments émaillées
Collier aux perles luisantes d’or

Dans les mers bleues de nuit du ciel
Aux écumes blanches d’astres constellées
Sur tes joues s'égoutte la couleur de miel
Au sein d'une lune pleine attelée

Il y a des terres mortes aux arbres asséchés
Où les oiseaux muets habitent les ombres des grottes
Resteront toujours les brises de mon coeur chantant
Dans le printemps des rêves de douces notes



rivedusoleil
8/12/2016

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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda

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