Le passé a tellement envahi sa mémoire
Que loin de se transformer
Il entoure la réalité d’une masse sentimentale
Qui finit par l’engloutir
Pour combler les lacunes en les avouant
La pièce se met en relief
Les rayons de lumière passent par l’ouverture des rideaux
Les poussières qu’elle fait danser en une myriade d’étoiles
Enjouées et impertinentes
Il plaque sur des objets une image ancienne
Sa mémoire enferme le passé sans y toucher
Tout ne remue que sous les rayons du présent
Pourtant la pièce est vide , artificielle , insignifiante , inutile
Même la glace ovale est un rond déformé
Dehors la rue latérale
Colatérale en vain

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domi.gondrand@laposte.net