Plume de platine Inscrit le: 23/4/2015 De: Le Bourbonnais Envois: 2949 |
Il y a 40 ans déjà , Comme beaucoup de monsieur Untel, J’ai connu les cabines téléphoniques, La mode du jean pat’d’éph, le Minitel, Trois chaines télé, et les mange-disques.
Je vous parle, vous le comprenez bien De l’après Mai 68, la post révolution… Avec Pompidou, puis Giscard D’Estaing Qui s’invitait parfois, dans nos maisons.
J’avais vingt ans, et les cheveux longs, Enfin… jusqu’ au service militaire, Car ils tombèrent dès l’incorporation Dans cette école, qui enseignait la guerre.
Chaque matin, le parcours du combattant, Et quand la fatigue nous pliait les genoux On buvait leur café en grinçant des dents, Puis, on rentrait... cassés de partout.
Venaient les permissions de fin de semaine En 72 heures, vouloir retourner Ă la maison. Puis, dans les gares, courir Ă perdre haleine Pour arriver Ă choper, un train de troufions.
Voyages d’enfer, assis souvent par terre, Trois heures du matin… une gare connue Et là , sur le quai, une silhouette familière, Resplendissante parmi tous ces inconnus.
Décompte fait, temps de voyage exclus Il me reste à peine 48 heures avec toi, C’est très peu, mais n’y pensons plus, Je saute sur le quai, tu m’ouvres les bras….
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