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Coucher de soleil .
Regardez bien la mer envahissant la grève Et son sable doré, tout en l’assombrissant, Quand pâlit le soleil, j’aperçois le jusant Qui va se retirant, tout comme un mauvais rêve.
Incessant mouvement qui ne connaît de trêve, Le flot revient, ronflant et repart décroissant, L’embrun s’évanouit, devient déliquescent, Dans la mer toujours là , pourtant rien ne s’achève.
Puis sombre le soleil, là -bas sous l’horizon, Le teintant du carmin de sa belle oraison, Mon regard réceptif accueille la merveille.
Ma raison et mon cœur s’éprenne du tableau, Je me mets à genoux et puis je m’émerveille, Car notre humanité, un jour, sortit de l’eau.
Capricorne, le 03/02/2018
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