Plume de platine Inscrit le: 13/5/2014 De: Envois: 2944 |
Le temps des cabarets et des sirènes. Ce Mercredi aux Grands Augustins on se bouscule, Sur les bords de la Seine on va tous à l'Ecluse, Avec nos guitares, nos chansons parfois ridicules Auditionner devant Brigitte, du cabaret la Muse.
Regardez ce grand escogriffe tout timide C'est Jacques de Belgique avec sa guitare, Aves ses partitions arrive Serge le pianiste , Un autre timide Léo avec sa gueule d'anar.
Mais quand arrive le soir, que la Seine s'endort Serrés comme des sardines dans la petite salle La Chanteuse de Minuit au piano s'installe , Avec Barbara nos rêves de fééries se décorent.
Quand la Nuit tombe sur Paris Dans les boites à chansons Toutes les sirènes à l'unisson Ravissent les cœurs ravis.
Cora Vaucaire chante Prévert , Les chansons de Ferré, Anne Sylvestre lutte pour les femmes, Contre la Phallocratie elle déclame.
Au Milord L'arsouille Michelle Arnaud Divine déesse, Pygmalion de Gainsbourg Chante ne dis rien à ses amours, Les papillons noirs voltigent là haut.
Aux Vieux Colombiers tous attendent Hécate , Belphégor s'est enfui du Louvre, Juliette nous séduit comme une louve Tous les cœurs elle kidnappe.
Parenthèse enchantée de la Rive Gauche, Des cabarets, de la Poésie, Ecoutez dans le silence de la Nuit Venus des Limbes le chant des sirènes Echappez de ce Paris que se la joue Bohême Venez les rejoindre après Minuit
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