Merci pour vos mots, chers amis d'Oasis,
Chris-ray, Agate, Yanous, Mickaelle, Denise12,
EvilFranck, Coburit, Franie, Isablle59, Sympathique, Clair Obcur.
Pour rendre justice à mes amis de poésie je dois ajouter que l'on 'pense' sur Oasis et l'on ne s'y sent jamais seul.
La vie m'a à moi aussi appris à perdre ma timidité et j'ai appris à transmettre mes pensées à un public, mais j'aurais dû écrire certaines de ces paroles qui se sont envolées. J'ai oublié les noms et les visages de mes auditeurs, et je regrette de n'avoir pas pris de notes. Écrire, toujours écrire pour se rappeler, pour ne pas oublier!
Je me garderai bien de commenter mon propre poème, mais l'essentiel de ce que je voulais dire c'est que la pensée est plus pure en poésie, plus sincère, plus adéquate, et que certains interlocuteurs à l'image d'un journaliste que j'ai cité ne savent pas écouter et font souvent eux-mêmes les demandes et les réponses.
Puis-je enfin citer Baudelaire, notre maître à beaucoup, le mien en tout cas:
Le Poète est semblable au prince des nuées.
Qui hante la tempête et se rit de l'archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées;
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.
Bien-sûr, je n'arrive à la cheville de ce géant, même si souvent je me dis que certains de nos poètes ne sont pas loin de l'égaler! Mais comment trouver des mots plus éloquents que les siens?
Mon amitié
Dumnac