* Bonjour à vous ami(e)s de Poésie !


J'ai posté, pour accompagner ce poème, la musique de ce merveilleux artiste,

pianiste, que j'ai découvert il y a 1 mois environ.

Il m'a contacté par écrit pour me présenter sa musique.

Inutile de vous dire, les émotions ressenties à son écoute...

Il faut aimer le piano, bien sûr ! ( sourire).

Je vous laisse le soin de le découvrir.

Merci à vous pour tout et surtout de votre présence.

Mon amitié et ma tendresse.

A/Aïna.





















Elle Poème...


Elle était quelquefois si présente d'absence,
On ne discernait d'elle pas même son état
Elle était le besoin qu'offrait la transparence
D'un miroir qui dispense le reflet qui le voit.

Elle était juste un mot, à peine confidences,
Une idée que l'on pense d'une phrase de trop,
Au cahier de sa peau, la couleur était blanche
A son goût de dimanche de sa chair au noyau.

Elle enfilait souvent, au nu qu'elle portait
Tous les plis déliant de son âme de prose
Nonchalance de pose pour celui qui savait
Ecrire en ses pensées le désir qui ose.

Elle avait ce que l'ombre capte de lumière,
Le furtif regard de l'instant qui délie
Le besoin de mémoire soulevée de l'éclair
Offerte au tonnerre se brûlant à l'envie.

Elle portait à son cou le noué d'un saphir,
Accordé d'une lyre au murmure qui joue
Quand de bouche s'avoue d'air qui inspire
Au plus près du désir le besoin le plus fou.

Elle a à son poignet un amour de dentelles,
Une vague éternelle y croisant au rocher
La puissante portée d'un diamant étincelle
Enfermé dans ses ailes le serrant au plus près.

Elle a, à ses regards, accroché un poème,
Délivrant de l'extrême cette soif d'y boire
Le baiser qu'il attend de l'ange dans le noir
Lorsque jouera Mozart quand la poésie aime.

A/Aïna
21/02/2014.
(c)