Plume d'argent Inscrit le: 1/9/2013 De: Envois: 349 |
la dormeuse A peine la pâle lumière de l’aube a-t-elle relui sur ta chevelure blonde que déjà ton sommeil s’inonde de cette subtile volupté contenue , dans ton aube .
Car je te regarde , ô femme aimée , ô mon amour , ô ma dulcinée , tes lèvres sensuelles et charnues , si tendrement s’offrent à ma concupiscente vue .
Je suis en train de te regarder dormir , tu sais , ça me va à ravir , car jamais un seul rayon d’aurore ne fut à ce point paré de volupté , et d’or !
L’amour n’est que rêve et qu’illusion , Dors , ma chérie , ma tendre dormeuse , car bientôt tu te réveilleras , et sans façon , je comblerai tes rêves de charmeuse .
P.S. : en hommage à Paul Valéry , un immense écrivain de mon enfance .
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