Assise en tes oiseaux s’essore un chant de louange
Un astre y a tressé tristesse d’une trace
D’où le destin donne une imprévue dans ce temps

Tu fais d'un pas de danse un monde à embrasser
Comme François parlait toujours en Création
Sondant parmi cent dieux Le seul en sa Nature

La charnelle incarnée est ma chance d’un charme
Thérèse en son Carmel éclaira mon approche
Son poète était Jean s'estrangeant d'unir vers (1)

Pour l’orgasme mystique en sa musique d'ange
Dévoilant d’Avila la volière de race
Jumelle d’humains qui sont blessés par des taons

Flamboyant leurs bois morts de pleurs rougis tassés
Répandus comme ces Hébreux dans les nations
Dont les yeux sus des cieux sont des suies par rature (2)

D’eux issus du peuple seul parlant dans l’alarme
L’aorte est une porte où jaillit d’une roche
La sanguine rivière en dessein d’univers

Torrentiel incendie d’une rose première
Créature en trémie élevée or des flammes
Des âmes désolées dans le sol matériel

Aux dépouilles du saint raccrochant la dernière
Cendre d’aboi par larme à psalmodier des gammes
Je meurs dans ton frisson quantique offrant le Ciel (3)

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Notes :

(1)
"s'estrangeant" signifie « s'aliénant » au sens du 17ème siècle, trouvé dans un dictionnaire se basant à Chicago
(2)
Shoah
(3)
« Rose de Sharon » du Cantique des Cantiques citée par Kate Bush dans « Song of Solomon »