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Héraclès .
Alcmène a trompé son mari Avec Zeus qui la met enceinte, Héra hélas en est marrie Elle en pousse une forte quinte.
Elle ne veut pas de bâtard Sur le beau trône de l’Olympe Et comme Alcide est né trop tard Son cousin Eurysthée y grimpe.
Héra tenace est décidée A écarter le rejeton, Voulant le faire décéder Elle lui envoie deux pitons.
Mais Alcide est déjà très fort Et dans chaque main, les étouffe Sans aucun besoin de renfort ; Hermès veille sur lui et pouffe.
Pour protéger le fils du dieu, Hermès le porte dans la couche D’Héra endormie et sans yeux, Contre son sein en touche à touche.
Le bébé tète goulument Et il réveille hélas la reine, Rejetant l’enfant brusquement, Son lait jaillit en longue traîne
Qui se répand dans tous les cieux, Belle trainée couleur laitance Baptisée de ce nom gracieux De voie lactée, blanche substance.
Chères lectrices et chers lecteurs, Veuillez accepter mes excuses Pour ce récit un peu menteur Mais la rime exige des ruses
Mes excuses portent aussi Sur la qualité de mes rimes Qui sont parfois vrai ramassis De sons n’atteignant pas les cimes.
Pour les puristes il faut savoir Que j’ai fais là quelques entorses Au vrai récit, mais il faut voir La sève couler sous l’écorce.
Amphitryon le roi timide Cocufié par le Dieu Zeus, Alcmène accoucha de deux œufs Iphiclès et son frère Alcide.
Seul Alcide est le fils de dieu, Je vous conterai son histoire Et ses travaux si fastidieux, Fabuleux et biens méritoires.
Héraclès devient son vrai nom, Ses prouesses phénoménales Figuraient sur le Parthénon Après séance baptismale.
Les sept travaux du rejeton M’ont fait rêver des nuits entières Et je voudrais donner le ton A ses prouesses guerrières.
Mais peut-être êtes-vous lassés De mes ennuyeux radotages Qui reviennent sur le passé, Parfois en dehors de tous les âges.
Il suffit de le signaler Et je le prendrai Ă mon compte Pour ne point vous faire inhaler La mythologie et ses contes.
Capricorne, le 14/01/2014
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