Là où je suis né,
A l’ombre d’un manguier
Je me défais de tant d’années
Passées si loin sans renier
Sans renier qui j’étais
C’était je m’en souviens
Un dimanche de DĂ©cembre
C’était le plein été
Là où je suis né
Et puis il y avait
Tant et tant
D’attente et d’espérance
D’attente et d’indifférence
J’étais je m’en souviens
Après la longue nuit
Après l’ennui
J’étais assoiffé d’oubli
A l’ombre d’un manguier
Je retrouve tant d’ivresse
De couleurs et de chaleur
De parfums et c’est si bien
Je retrouve l’insouciance
Celle des jours de chance
Celle qui m’enchante
L’insouciance d’un enfant
Et puis il y a
Tous ces souvenirs
Ces sourires et ces fous rires
Quand la vie n’était que plaisir
Oui je m’en souviens
De ce dimanche de DĂ©cembre
J’avais à peine 20 ans
Là où je suis…né…
Kernanet
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D'une succession de mots naissent des phrases qui font des histoires de tout et de rien....
"Alain"