InventaireUne journée de plus et un matin d'Automne,
Un soir qui sonne creux, un cœur qui sonne plein
Un amour s'est donné, un autre s'est éteint,
Un silence, des cris, et de l'eau qui frissonne...
Un ravin desséché dont l'averse s'étonne
Une proue détrempée que son étrave étreint
Un feu trop attisé que le grand vent éteint,
Un chemin qui s'en va où ne passe personne...
Des yeux trop délavés par des pleurs trop nombreux,
Des âmes torturées, des instants malheureux,
Des chagrins enlacés, pleins d'une joie futile...
Et puis ce pauvre amour qui tomba au ruisseau
Et mourut sans savoir l'empreinte indélébile
Qu'il marqua à jamais au fond de mon cerveau.
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Avec mes amitiés
Alain
Pour voir mon site : Mes vers à moi
""A la cour, mon cher fils, l'art le plus nécessaire
N'est pas de bien parler, mais de savoir se taire !""
(Voltaire)