Toutes les mamans ont de la peine
Lorsqu'elles ont un fils malheureux,
Toutes les mamans, pas la sienne,
Qui ne regarde jamais ses yeux.

Tous les papas tremblent aussi
Lorsqu'un fils quitte la maison,
Tous les papas mais pas celui
Qui s'est enfui sans raison.

Alors, quand on n'à pas d'écoute,
Comment pouvoir enfin se libérer,
Comment pouvoir ôter ces doutes
Qui ne cessent de vous hanter?

Toutes les mamans, tous les pères,
Ne peuvent pas se ressembler,
Chacun sa croix et ses galères
Ses joies, ses peines, ses regrets.

Les enfants souffrent en silence,
Et gardent en eux leur vérité,
Puisque tout est perdu d'avance
Il ne leur reste plus qu'à prier

Ce Dieu qu'ils ne connaissaient pas
Vers qui ils vont se retourner,
Ce Dieu qui un jour les conduira
Là où ils n'auraient jamais été.

Alors tous ces pères et ces mères
Diront qu'ils ne comprennent pas,
Pourquoi leur fils a choisi l'enfer
Plutôt que la chaleur de leurs bras.

Des bras qui s'ouvriront trop tard,
Des cœurs en larmes à tout jamais,
Des vies sacrifiées, des cauchemars
Qu'on ne pourra plus oublier.

Si partir c'est mourir un peu,
Mourir, c'est à tous dire adieu...

Marin83