Contes des Abîmes, version duo avec Perpetior.
Conte des Abîmes
*Cette nuit deux flammes enlacées*
Statue de marbre trop sombre
*Assoupie sur cette Ă©pitaphe *
Gravée en lettres de l’ombre...
*Un ange déchu pénètre nos âmes*
Criant que l'instant est immortel
*Quand les pensées sont floraisons funèbres*
Chaque nuit où pleure l’irréel.
*Les saisons sur le gouffre s'Ă©lancent*
Caressant le mont caché dans les nuages.
*Parfois une âme éteinte les caresse*
De son étreinte mélancolique et peu sage.
*Le temps reste aveugle, le ciel sourd,*
La lumière s’estompe vers le lointain,
*Nos plumes lourdes reposent ici*
En ce lieu oĂą pleurent les lendemains,
*Pierres tombales, bâtisse d'une autre ère*
Quand rode camarde en étrange beauté.
*Un vent mortuaire m'aspire dans son âtre*
Pour en elle m’assoupir sans regret.
*Ce vide m'inspire, les larmes me glacent,*
Le funeste tocsin m’offre son chant fidèle,
*Le chêne millénaire se couche, l'orage fait rage.*
J’ai oublié d’appeler le soleil en modèle.
*Noirs pégases et corbeaux blanc entrelacés*
S’emmêlent pour dans l’azur se pendre.
*Déploient leurs ailes dorées. Lilith*
Prie implorant l’astre et sans attendre
*Lève au ciel ces monolithes*
De sang et de souffrances embrasées.
*Une rose diaphane, s'étiole sur la voûte étoilée*
Libérant l’essence d’une femme aimée.
*Par son cœur voile la lune, les amants damnés*
S’éclipsent dans l’ombre d’une terre d’infamie.
*Charme t-elle le maudit, ce géant de larmes*
Qui lui a pris son amour mis en calomnie.
*A rĂŞver Ă©ternellement cette vie, infortune ?*
Devenant cet Ă©trange mal qui la ronge,
*Ou peut-ĂŞtre invoque-t-elle les cieux Ă Ă©clairer*
La couleuvre qui Ă©trangle ses songes.
*= Peinombre
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