Sur le point de boucler mon tout dernier quatrain
A jeun pour échapper aux rets du démiurge
Et aux effets bouffons d’un fameux Trissotin
Ou ceux bouffants laineux d’un mouton de Panurge.

Je déclare qu’il est malaisé d’écouter
Et si laborieux de penser et d’écrire !
Il y a mainte idée à devoir redouter
Dans les airs du meilleur et dans les eaux du pire…

Toutefois poésie est là ! Ma liberté
Qui encore consent à bénir les déprimes
Des verbes et des mots de ce monde empâté
Pour les faire danser sur la cime des rimes.
A.Alloun.
*Commentaire d’Islander : être poète et croyant à la fois, point de contradiction même si le poète est du côté du temporel irrémédiablement, la poésie a sans doute plus de liberté que la foi…

P.S/ J’ai fait le vœu de partager, à chaque aube, trois quatrains pensés à jeun, espérant pouvoir en faire 90 à la fin du ramadan…Pour l’amour de la poésie.

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Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!