QU'IL FAISAIT FROID...
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J’ai cru au temps qui passe tel un pèlerinage,
Oublier, respirer…
Je le sais aujourd’hui, c’est un pauvre courage
De toujours espérer.
C’est un bien lourd silence que de fermer son cœur
J’ai si souvent lutté.
Il se voulait à vous, se noyait dans l’erreur
N’était que lâcheté.
Il perd de sa vigueur lui qui pourtant n’existe
Qu’en battements ténus
Et il meurt lentement ce vieux clown qui résiste
Il n’a que trop battu.
Je ne lui dirai pas : tout a changé en moi,
Il pâlirait d’ennui.
Il savait un trésor porté telle une croix
A l’ombre de ma vie.
Au seuil de votre porte, j’étais venue frapper
Animée de ma foi.
Aux travers de vos mots, embrouillés de fumée
Mon Dieu … Qu’il faisait froid !