J’imagine à Venise,
Bénie soit cette pluie
Qui m’incite, en quête d’un abri
A franchir la porte, de cette église
La porte d’une surprise
Dans l’ombre protectrice
De l’enceinte sacrée
Sous ses capes de verre
Repose, un orchestre à cordes
Violons, violoncelles
Mandolines, cithares et j’en passe
Basses ou contrebasses
Pianos bizarres
Comment ne pas être sous le charme
Dans le calme et le silence
De cet endroit propice
A la méditation, à la création
Dehors, cesse la pluie
De nouveau la lumière, inonde les vitraux
Redonnant à la collection
Son lustre d’antan
Jamais de ma vie
De ma simple vie
Je n’ai autant désiré
Désiré et apprécié, la musique
Le temps d’une éclaircie
J’imagine à Venise
Un tour de magie
J’imagine, une musique
Entre les mains de virtuoses, invisibles
Alto et Piccinino
Entraînent, leurs confrères
Dans un concert, céleste
Reparti sous la pluie
J’imagine à Venise…
Kernanet
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D'une succession de mots naissent des phrases qui font des histoires de tout et de rien....
"Alain"