Plume de soie Inscrit le: 31/12/2012 De: Envois: 94 |
Baiser de la mer - © Alain Longeron C'est alors qu'une vague sans mesure, Prend forme de cavalier et monture, Porteur d'un flot en courriers de songe, Sur un rivage que l'érosion ronge.
Pour un baiser venu de la mer, Baiser salé; dérive d'un souffle d'air; Un baiser que l'vent et l'écume signent, D'une tendresse d'horizon dans sa ligne.
Sur un banc de sable, ils viennent te jouer, Le roulis très joyeux animé, Qui te revient cet après-midi, Dans un écrin de mots attendris.
Survolée de ces instables oiseaux, L'ombre d'un voilier au large des eaux, Impose reconnaissance et respect, Sur le tableau de vie d'un fait.
C'est pourquoi une vague dans sa rage, Prend forme d'un cavalier courage; Elle traverse avec ténacité, Cet opéra tragique déchiré.
Dans le seul but d'une grande mission, L'amour délaissé d'une rive, d'un pont, D'où le baiser que te porte la mer, Volant dans l'élan de son souffle d'air.
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