Plume d'argent Inscrit le: 25/7/2012 De: Envois: 318 |
La poésie c'est comme les vetements Je plonge mon bras dans la fosse craquante, La voila, la visqueuse branche qui hante
En courant je vais l'apporter a mon Roi, Moi, Oh ! le voici pris d'un émoi effroyable mon Roi
De son sceptre il me désigne comme condamné Je sors ma résine, je suis un éternel con damné
En cavale je passe dans des carnavals infernales Dans des asiles ou sur des iles de sable noir
Et je pense a la visqueuse branche qui hante
Sous les monstrueux élans de la foule silencieuse Je passe, l'air de rien, je fabule, elle est délicieuse
Rouge est l'encre qui coule entre ses seins blancs Le néant borde l'avenir, lentement la mer frissonne,
Etre nu dans le noir assis sur une chaise en fer rouillé Attendre que le temps passe, se complaire dans l'ennui Et rever, tel est mon quotidien, c'est dur, non, c'est bien
Viens par la, ne feignes pas de dormir mimi, je te vois Le soir bordé les trottoirs de mon Idéal, je t'entends Tu miaules, tu chantes, je t'écris mais toi tu dors Encore, les nuages passent chargés de ton regard
J'aimerai avoir un piano pour adoucir ma colère Mais je m'achète des jeux de guerre, c'est moins chère Et je regarde le monde tourner a l'envers c'est marrant C'est pas fait pour les grands et pourtant ...
Branche dorée emmuré par le grand Roi enrhumé Un soir d'été sous le sole pleureur s'en est allée Regarder les nuages qui passent et qui pensent
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