PLEIN VIDE
Dans une nuit intense dans la froideur et l’ombre
Un homme solitaire marche vers le néant
Et cet homme à grand pas suit lentement son ombre
Sur les dalles giflées par le vent violent
Gigantesques des tours se dressant alentour
Leurs sommets effacés dans la nuit et la brume
De vitres anonymes surveillent ses détours
Lorsque l’obscurité grandit comble de l’amertume
Et l’homme va sans hâte absent et solitaire
Et dans les profondeurs des rues droites tracées
Aucun souffle de vent ne touche plus la terre
Et un obscur silence a happé l’étranger
Des milliers de lumières s’éteignant s’allumant
Clignent dans les hauteurs de cette nuit d’errance
Quartier de grande ville s’élevant sous la lune
Ville d’Amérique cité d’incohérence
Dépôt SCAM
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