SOLITUDE

Aujourd’hui j’ai les yeux fontaine,
Des jours où mon âme est en peine.
Et au-dedans du cœur qui saigne,
Ère l’humeur que la joie dédaigne.

L’attente brisée de la nuit,
Lune ennemie qui point ne luit,
De son épée qui se fait glaive,
D'indifférences qui m’achèvent.

Mes yeux fermés n’ont su trouver
Dans cette vie qu’obscurité.
De guerre lasse je me résigne
A une requête assassine.

Ainsi mon corps se fait cascade.
Ainsi mes mains se font arcades.
A mes pieds gisent trop de larmes,
A vos pieds déposées, mes armes.

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Amitiés,
Maria

On ne recommence plus, mais se souvenir c'est presque recommencer. Charles Nodier