Inspiré de textes anciens dénonçant les bisbilles...
Je vois trop de plumeaux se griffer sur leurs pages,
Nous parlant, en moulin, de la force du vent.
Et je suis fort déçu, car je lis trop souvent,
Des brocards à la pige avec tant d’étripages.
Allez donc, braves gens, voyez combien les sages
Ont pour seule Raison d’agir comme au couvent
Où longeant des couloirs, leur chapelet levant,
Ils disent, en silence, au bon Dieu leurs messages.
Ignorant tout alors de ce vil tralala,
Parlons différemment, sans jouer ce jeu-là ,
Pour garder à nos sens une saine finesse.
Hissons haut le respect que l’on doit à autrui
Et montrons, sans forcer, que l’on est fort instruit
Quand on sait échanger, simplement, en tendresse.