--------------Partir comme un goéland

Sous silence ombragé j'écoute,ô mère!
L'Absinthe vieillie de goût amer
Une mer assaillie par étrange folie
Frappant corail et l'algue de phobie

Incurable mélancolie,insolante se dérobe
Ai-je mis du vert à l'ombre de l'aube?
Lilas en verre,ses racines à l'envers
ô Mère! on m'a planté rose dans le fer

Où lierre perfore le mutisme du marbre
Où mes larmes ont vieilli au pied de l'arbre
ô mère!l'oiseau boit à mon encre malade
En son chant une bohémienne douce ballade

ô mère!je n'ai de l'art que ses maux
des blessures de rimes gravées à leur dos
Je ne sais des vers qu'un coeur ouvert
Je parle au vent,je le poétise en vers

Des allées roses je tisse à l'orée bleue
qu'inquiet je foule dans l'azur de mes yeux
Qu'un soleil arrose d'absinthe et de fiel
sous une aube voilée sous cerne du ciel

ô lumière,bannie lumière,mon sort fuyard!
De quel art j'empeste l'âme en lambeaux?
Je scie mes veines et verse en vers mes maux
ô mère!L'oiseau chante mélancolique mon départ

Que dit elle la roche et la brise au silence?
Cette ombre en danse sur les murs de l'absence?
ô mère!il y a des landes de rives inaccessibles
Où part l'âme reverdie vers une aube paisible

l'eau pure dérive loin des rives
le soleil se couche tôt,furtive
Page pâle se retourne et jaunit
Meurt l'aube de fadeur assaillie

Suffoque,morte rosée sur l'épine
la rose se fane,noyée de morphine
le vent souffle amer dans l'air
L'heure aboie comme un cerbère

Pour ça donc que la vague s'échoue!
Contre récifs sourds semés partout
La roche mercenaire s'érige mur
semant obstacle aux chemins mûrs

ô mère!je pleure et regarde les goélands
Des bateaux ivres à babord de l'horizon
Où s'y mêle aux vagues mon encre ennuyée
à l'ombre de mon âme,une larme essuyée

ô Mère! on m'a planté rose en hiver
Lilas en verre,ses racines à l'envers
Ai-je mis du vert à l'ombre salée?
Je pense comme une brise m'en aller

Oui comme un libre goéland,m'en aller
Quittant vos landes ,vos vallées..
Je soulève le voile de l'horizon
Portant une larme en mon élan..

signée d'un humble mot
par le coeur de "ArtMaux"
qui n'a de l'Art ques ses maux..
ô mère!,mes mots sont nés anormaux.

ô mère!l'heure aboie comme un cerbère
De m'en aller il est temps ô mère!
J'ai payé cher mon rêve d'aimer
D'unir un monde triste et malaimé..



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--------------|-------|Merci à vous tous,....vole ô goéland ! vole !
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--------------|-------| Mes mots sont nés anormaux..maux
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-----------------------ArtMaux---------------------