Plume de satin Inscrit le: 4/11/2012 De: Savoie Envois: 45 |
Insatiablement je vous admire (ode et acrostiche par dizain) Insatiablement je vous admire Imaginons patrie sans femme. Icône sacré mis au feu. Images des matins heureux Imprimées mais plus de Madame. Isolés plus d’elle en douceur Irions-nous les chercher ailleurs Ivresses de roses bénies Investis des graines sacrés Idéal de future vie Impératrices des bébés. Naufrager de notre couffin Nous les idolâtrons sans cesse. Nés de l’envie de ces princesses Nos cœurs se lient à cet écrin. Nectar si précis, si couru Noyant tous galants éperdus. Nués où s’affirment l’amour Nacre, émeraude, diamant Ne le découvrirai-je un jour Neuves ailes volent souvent. Sage étang bordé de sureaux. Source d’un doux calme paisible. Sa colère devient terrible Si vous agressez son troupeau. Souple, fine et fragile gamme Saura canaliser vos âmes. Sortie d’une pépite d’or Saupoudrée d’éclats de soleil Sphinx ou gazelle sans effort Sirène berce nos oreilles. Aurore d’un bel univers Au zénith des espérances Accrochées au mur des souffrances Attendant sa tombée à terre. Asservies sous des choix injustes Accablées par des idées frustes. Abaissées au rang de sous-êtres Aujourd’hui hautement vaillante Agaçant les soi-disant maîtres Arrivant aux places brillantes. Tant sont gravées dans notre histoire Tournant de mirifiques pages Travaux marqués de leurs courages Tels labeurs méritent la gloire. Tapies dans l’ombre des despotes Tenues esclaves des popotes, Toujours brimées, usées fourbues, Triomphant du sort dans l’action Tenaces malgré les abus Taupes vives de la nation. Innovantes en tous domaines Irrésistiblement elles osent. Instruisant autrement les causes Irriguant la science sans peine. Infirmières des corps blessés Immensément trop dévouées Inoubliables blouses blanches Illuminant la médecine. Immodérément là j’enclenche Illico, bravo héroïne ! Autant chasser langue de bois A leurs lits j’ai passé mon temps Adorant les plaisirs brulants Addict à ces riches émois. Autoritaire, il faut plaire, Arborant idiot des grands airs. Assurément pas à demeure Ajoutant disons-le tout net Attention et fine ferveur Agrémenter d’instants de fête. Bouleversantes fleurs extrêmes Blotti un hôte s’épanoui Bien au chaud en vous il grandi Bout de chou roi de vos poèmes. Bientôt son souhait de sortir Broiera vos chairs à en souffrir. Beauté qui me laisse béat Bonne route à vous petits Bénit soit vos pas ici bas Bref est le chemin qui verdi. Laissons là l’enfant à son père Livrons nous à ce qui vous ronge Liste des brimades s’allongent. Lisant vos feuilles de salaire Larme me vient c’est un scandale ! Lustre de nos élus s’affalent. Liens pesants aux fruits des anciens Liberté … Oui mais pas que ça ! Lune ou soleil, berger ou chien L’égalité se doit les gars ! Enthousiaste y croire pour vous En fait ce n’est pas dans la poche Elections ! Pourquoi pas l’accroche ? Ensuite l’état gomme tout. Evidemment en la minute Encore s’invite la lutte. Ennuyeux sont vos quotidiens Enfants et dur labeur vous usent Etonnant de garder ce chien Envoutant ma plume mes muses. Maintenant s’estompe la trêve Mais reviendra un jour la flamme. Masques, lamentable ce drame Mettant vos beaux atouts en grève. Mordez les tirants ! En avant ! Museler le moi c’est navrant. Multiples danses mes divines M’émoustillent en votre charme. Matons ! Ouvrez grand la vitrine Mes mains en couperont l’alarme. Enfermées dans les traditions, Encerclées par les habitudes, Enterrées sous des certitudes, Excisées ! Stoppez cette action ! Evoluons, ne rien voir tue ! Ecarter brise nos statuts. Ecorchons vif ces infamies Encourageons les réfractaires. Ensemble chassons barbarie Epris d’espaces salutaires. Nierons-nous qu’il faut tous œuvrer. Notre chemin trop imparfait Navigue entre de gros galets. Nul n’a le devoir de blâmer. Naguère combien d’innocentes Nourrirent bûchers qui nous hantent. Nuisaient-elles à chercher des pousses ? Noix et bien d’autres baies guérissent Nombre de nos bronches qui toussent. Navré mes regrets compatissent. Tellement choses délicates Tissées d’ailes de libellules. Trésors sacrés des noctambules Troublés de soieries écarlates, Tracés au fond de leurs mémoires Traquant les brasiers des chauds soirs. Tremblement de fumée d’encens Tortillant l’espoir du fou rêve Teinté d’un roux incandescent Taquinant de l’homme la sève. Jubilez félines postures Jadis vilipendées voici Journées amputées du mépris. Jouez-en ! Mais sans imposture ! Jeter au loin carcans et chaines Jucher sur deux mille ans de haine ! Jonchés de monstres misogynes. Jalonnés par l’absurdité Jaillit des dogmes et doctrines Joug sur le cou des opprimées. Ebahissez chaque crédule. Embrumés les faiseurs de pluie Endormis sur leurs tas de suies, Ecrivez d’autres opuscules. Exocet dans le gris des mers Envolez-moi loin de mes pères. Etrave du vaisseau planète Emboutissez-moi la défiance. Ecolières des vues très net Eliminant toutes méfiances. Vortex dans l’amer des jaloux Verra naître sa guérison Venue de nouveaux horizons Vêtue d’eau salée sur vos joues. Vivre enfin soudés dans le couple Vertueux de sentiments souples. Voila bien là une folie Vendue à bas prix dans ce monde Vous verrez que mes utopies Vaincrons cette laideur immonde. Oublié mes durs échouages Ouragans m’ont mis sur le sable Ô ! Mais j’ai tout mis sur la table Objectif années sans nuage ! Ourlée la poche souvenirs, Obstruée, il faut en finir. Oasienne d’un coin aride Orchestrez un autre concert Ondulant en sinusoïde, Ordre nouveau égalitaire. Ultime désir, dernier choix Ululer au bord du cloaque, Ulcéré, armé pour l’attaque, Uni à vous j’en ai le droit. Unanime notre vouloir Un jour prochain criera victoire. Untel, unetelle veut trône Urgence n’est pas sur le sexe, Us et coutumes trop aphones Usent de bien mauvais réflexes. Serrures des années qui filent Seriez-vous dont si inviolables Soudées, rouillées et inouvrables. Songez à ces poids qui s’empilent ! Sur vous, ils pèseront à vie Suggérant qu’on vous congédie. Saleté d’horloge tu ronges Surement jusqu’à me tuer. Souffre que ma vie se prolonge Simplement pour voir l’insensé …. Amies auriez-vous la raison ? Aussi pourriez-vous avoir tord ? Agrandissons le ring d’abord Accueillons filles et garçons ! Agacé souvent par certaines Argüant que j’ai de la peine Abuserai-je fort d’atouts ? Assurément n’en doutez pas ! Allons ? Me moquer pas du tout … Ange, accourez dans mes bras ! Demain certes mais aujourd’hui ? Déçue mon âme vagabonde Dans le bleu regard d’une blonde Devenue brune comme nuit. Désolé c’est ma préférence Dites lui bien ma doléance. Demandez, mais sans la brusquer Deux doigts de sa délicatesse Dilués dans de la bonté Dressée sur lit d’allégresse. Marcher au vent de ses plaisirs Mainte fois chanter son prénom. Maladroit prenant des leçons Mélange de fervents désirs. Miséreux celui qui s’endort Malheureux si loin de ce corps Meut par des envies chuchotées. Malade la manger des yeux Mendiant de ces instants comblés Moissonneur du fou de ces cieux. Incendie de vraies communions Intarissable source chaude Imbroglio qui s’échafaude Imprégné d’immenses passions. Impérieux et sans retenu, Inextinguible contenu Inversant la course du temps, Infernal au beau paradis Immense des oiseaux printemps Infatigable dans leur nid. Retour au temps des crinolines Ravi tirer ma révérence Revenir aux songes d’en France Riez à ma pensée divine. Rougir de mélanger les styles ? Raillez, mais c’est mon choix subtil. Raviver noble courtoisie, Rendre la pensée délicate, Rageur chasser l’hypocrisie Rayer les écarts dans la hâte. Evitez-moi ce feu couvant Enseveli sous le dictat Ecrit par des hommes ingrats Elus pour nous tous soit disant. Enfin soulagées du garrot Etouffant vos vies sans cadeau Emergera un temps de liesse. Esquisser là ce pas de deux. Egal servant de mes déesses Estompe la laideur des lieux.
Philippe Andrejean
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