Il y a de l'automne dans tes yeux qui s'éclairent,
Des flots de feuilles mortes volant sous tes paupières,
Moi j'avais l'âme transie et le cœur en hiver,
A espérer le feu qui viendrait de ta chair.

Quand l'été en septembre est parti en un cri,
C'est au creux de tes mains qu'il a repris la vie,
Puis la sève a coulé comme le sang dans tes veines,
Sinueuse et brûlante à faire fondre mes peines.

De sanglots en sourires j'ai trouvé le chemin,
La douceur de velours qui desserre mes poings,
Je me rappelle l'automne aux parfums de destin,
Cette fragrance boisées dans la paume de ta main.

Ainsi le temps passe au gré de tes sourires,
Mon âme comme une rose épargnée de flétrir,
Si jadis mes larmes ont coulées vers ruisseau,
Elles étaient pour tes rives et ce monde plus beau.

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" Laisser crever c'est pas un crime quand on est économiste" D.Saez